L’Art m’épuise ^^

C’était encore une belle journée, avant les frimas, la pluie, le gel. Une journée douce après le tumulte de la veille, Marseille.
Je vais pouvoir enfin me poser et récapituler tous les petits instants de plus ou moins bonheur de mon dernier week-end.

Vendredi:

16h.
Salon du Livre de Toulon.
Achat des deux premiers tomes de Cédille pour la « petite » Alice dont l’anniversaire arrive à grands pas. La dessinatrice, Cécile Brosseau alias Cécile est là, j’en profite pour lui demander de les dédicacer.

La Miss est plus connue pour dessiner Arthur (oui, celui des Minimoys), mais je trouvais intéressant de me pencher sur l’histoire de cette petite fille en qui Alice pouvait s’identifier facilement, avec des histoires qui me rappellent un peu Fantomette ou le Club des Cinq, pour ceux qui ont plus de trente ans, ça doit parler ^^
Je vous conseille d’aller sur son blog où se trouvent d’autres travaux comme Edlyn et ses expériences de dédicaces assez touchantes.

Soir.
Gil Scott Heron.
Ok, sans doute la seule erreur de cette fin de semaine. Nous y étions allés en nous disant que ça serait peut-être la dernière occasion (drogue, prison…) de le voir sur scène, c’était une mauvaise raison… Trop de bavardages de la part de Mister Gil, un saxophoniste que j’ai surnommé « force tranquille », un clavier ringard et un percu qui s’écoute trop… un manque de qualité flagrant. No more comment.

Samedi:

Midi.
Vernissage musical à La Maison du Cygne de Six-Fours de l’exposition « Whole Lotta Shakin’going on » Esprit rock es-tu là? (Jean-Christophe Molinéris, Bernard Morteyrol, Daniel Chaland, Olivier Turco et Charles Chantemesse) (installation, peinture). Photos à suivre…

15h.

Le Supermarché de l’Art au Revest.
Je connaissais Bazart, la foire itinérante d’art contemporain qui oeuvre depuis plus de dix ans à faire connaître des artistes émergents via des oeuvres aux tarifs allant de 79€ à 500€. Le concept était alors novateur mais, finalement, trop intimiste. Alors savoir que ce type de vente d’art allait débarquer dans ce joli petit nid Varois, m’a réjouie. Bon, il y a du chemin entre Bazart et ce « supermarché » (je suis loin d’être fan du nom d’ailleurs). Mais ça valait le coup d’oeil! Ce qui est amusant c’est que deux des artistes exposés à la Maison du Cygne le matin, se retrouvaient (enfin, leurs tableaux hein ^^) dans les caddies. Car oui, les oeuvres sont entreposées dans des bacs, des caddies et sur des tables. La confiance règne, on tripote, on retourne, on montre… de l’esquisse à la bd, de la sculpture à la photo, l’offre était assez complète. La qualité inégale mais dans l’ensemble c’était très bien. Je vous laisse le lien de leur blog et de leur facebook pour vous tenir au courant de la prochaine édition.
Un autre supermarché de ce type existe déjà depuis huit ans à Rignac, pour ceux qui ne sont pas de notre région.

Ci-dessous, la toile que j’ai longtemps hésité à ramener chez moi, d’Agnès Delamarche, il me semble qu’il se nommait Le Dingo Ailé… J’adore.

Quelques noms d’artistes présents: Gaelle Villedary, Christine Lesueur, Monick Bres, Marie-Lise Coulomb, Geneviève Fargetto, Fateha Sehil, Pascal Rennié, Jacques Trouvé, TomaX PouM, Marie-Georges Lissart, Marion Massi, Garbage Design, Léna Durr, Eric Monier, Richard Bellia, etc.

In Fine…
Apéro Time.

Un anniversaire (surtout un premier), ça se fête! Alors les gens et les éléments ont répondu présent! Et oui, après une journée riche culturellement parlant, nous avons bravé les intempéries (nous aurions presque pu venir à la nage…) pour participer au premier anniversaire de la Fiancée du Pirate, couplé au vernissage de l’exposition de l’illustratrice Amélie Jackowski.

La pétillante Amélie s’est donnée sans compter, et toute sa petite famille a participé à cet évènement.

De la couleur, de la douceur et de l’humour…

Voulez-vous connaître votre avenir? Au choix, le jeu complet ou quelques cartes au hasard.

Et oui, même le Dimanche, entre le marché et le brunch, on peut se cultiver ;)

La boutique était de toute beauté, comme à son habitude, mais il y planait un petit plus.
Le bruit de la pluie en écho sur les vitrines? Des clientes un peu plus grisées qu’à l’accoutumée?
Ou les petites étoiles dans nos yeux d’enfants face au travail d’Amélie…

Non, le petit plus, c’est la Fiancée, pourquoi aller chercher loin ce qui est si près…?