Festival Photomed – 1 – (Article tronqué)

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Photomed, c’est le premier festival de la photographie méditerranéenne, proposé par Philippe Sérénon, consultant en photographie et Philippe Heullant, éditeur, épaulés par un directeur artistique de choix: Jean-Luc Monterosso, directeur de la Maison européenne de la photographie à Paris. Les partenaires politiques et financiers sont nombreux pour une première édition, permettant à ce festival de l’image une naissance paisible, avec cette année, invitée d’honneur, la Turquie.

Vous pouvez agrandir chaque image ci-dessous en cliquant dessus. 

Espace St Nazaire

    Star du festival, Martin Parr, y présente des photos de sa série « Playas »:
Espace Saint-Nazaire - Martin Parr
Espace Saint-Nazaire - Martin Parr
Martin Parr
Espace Saint-Nazaire - Martin Parr
Espace Saint-Nazaire - Martin Parr
Espace Saint-Nazaire - Martin Parr
Espace Saint-Nazaire - Martin Parr
Espace Saint-Nazaire - Martin Parr
Espace Saint-Nazaire
 
Dans les étages, des images de la Méditerranée du prestigieux fonds de Magnum New York avec: Elliott Erwitt, David Alan Harvey, Richard Kalvar, Alex Webb, Jim Goldberg, Leonard Freed, Susan Meiselas, Dennis Stock, Bruce Davidson. 
Dans le même lieu, une très très belle sélection de la Maison Européenne de la Photographie (MEP): Edouard Boubat, William Klein, Mimmo Jodice, René Burri, Jean-Philippe Charbonnier, Gianni Berengo Gardin, Henri Cartier-Bresson, Marc Riboud, Elliott Erwitt, Sabine Weiss, Izis, Jacques Perez.

Je vous conseille de ne pas monter le ventre vide… n’est-ce pas, Céline?
 

Salle Barthélémy de Don
    
 
 Une série d’images intitulée « Blow up » (oui, en référence au film d’Antonioni) par le couple de photographes, Angel Albarran et Anna Cabrera.
Barcelone - Angel Albarran & Anna Cabrera

( là, je sais, la référence qui vous vient à l’esprit, ce n’est pas Antonioni, si? ^^)

Toujours à Barthélémy de Don, un assez touchant « reportage » d’Alain Kantarjian, sur le mythique Grand Hôtel Villa de France à Tanger, aujourd’hui en quasi-ruines, mais bientôt rénové.  Établissement autrefois très renommé, notamment fréquenté par Henri Matisse qui y a peint la baie de Tanger depuis sa fenêtre.

Grand Hôtel Villa de France - Alain Kantarjian

 
L’art est aussi en extérieur…
Photomed consacre, sur tout le port, une exposition-balade-hommage à Michel Pacha.


Atelier des artistes

Ornela Vorpsi:


 

Melisa Önel:

 
Carolle Benitah:

Gros coup de coeur pour ces travaux « baignés » dans l’intime.

« Mêlant merveilles et effrois, je revisite le souvenir de l’enfance tout en mettant à jour les représentations culturelles conscientes ou inconscientes du rôle traditionnel de la femme et des schémas de la famille. La collecte d’images du projet Photos Souvenirs couvre une période s’étalant sur 35 ans, allant de ma naissance et s’arrêtant au moment où j’ai commencé à documenter ma vie, au début des années deux mille. »

Les cafards
Le Déguisement
WordPress m’empêche depuis trois jours d’ajouter des photos à cet article, toute désolée, je poste donc in fine mon article un peu vide :(
 
Je vous conseille très vivement de vous rendre Salle Marie Mauron pour découvrir un travail incroyable.
Grâce aux cabanes de Nicolas Henry, vous irez à la rencontre des Hommes du Monde. Vous découvrirez des micro-univers tellement différents et pourtant, si ressemblants. Identité-unité. Prenez le temps de lire chaque texte, de regarder chaque visage, vous ferez un voyage empreint de poésie et de douce violence, un regard sans filtre sur l’humanité.
 
Rendez-vous à l’étage de la Maison Flotte pour un autre voyage, dans le temps celui-là, avec la famille de photographes la plus célèbre d’Albanie, grâce à Pietro Marubi, italien exilé pour raison politique, qui créa en 1858  le premier studio photographique de son pays-refuge. « À sa mort, en 1905, son fils adoptif Kel prendra la relève, suivi de Gegë Marubi, troisième du nom. Dans les années 1970, celui-ci cède à l’Etat la collection familiale qui représente un des patrimoines photographiques les plus importants des Balkans. Les archives complètes de la famille Marubi forment un ensemble de 100.000 négatifs, la grande majorité sous forme de plaques de verre, qui nous font découvrir l’Albanie profonde de 1858 à 1950. » 
Au rez-de-chaussée, le voyage est toujours là, mais plus intimiste. Avec Stratos Kalafatis, vous accèderez au Mont Athos, état monastique indépendant.
La jeune slovène, Manca Juvan, vous plaquera un regard terrible sur l’Afghanistan. Un regard non complaisant sur l’abîme dans lequel s’est perdu ce pays meurtri, mais un regard bienveillant sur ses habitants, pauvres âmes délaissées.
Pour finir, allez au fond de la petite salle, une surprise « vidéographique » vous y attend, petite bulle de légèreté bien nécessaire, après votre périple.
 
Cet article vous montre un maigre échantillon de ce beau festival. Au bout d’une journée entière, vous n’aurez pas tout vu. Du coup, un reproche, mais un seul: étant donné le nombre de lieux et l’éloignement de certains (il faut quand même prendre le bâteau !), pour l’édition suivante, il faudrait éviter les horaires dits de fonctionnaire. Merci.